Anniversaire du 8 mai 1945

L’amiral Dönitz, désigné par Hitler comme son successeur, ainsi que son état-major, ont compris que toute résistance est vaine. Dönitz consacre son énergie à ce que les troupes allemandes se rendent aux Alliés occidentaux et non aux Soviétiques, avant tout pour que les prisonniers allemands soient traités selon les conventions internationales, et non massacrés ou déportés en Sibérie. Aussi souhaite-t-il des capitulations partielles1 à l’ouest et la poursuite des combats à l’est afin de soustraire à l’emprise de l’Armée rouge autant de troupes que possible et de rapatrier le maximum de population2.

C’est dans cette intention que Dönitz envoie une première fois, à Reims, au PC avancé du SHAEF d’Eisenhower, l’amiral Hans-Georg von Friedeburg pour tenter de convaincre les Occidentaux de conclure une capitulation séparée. Le général américain l’éconduit, tout en prévenant Staline des tentatives allemandes. Le Royaume-Uni, les États-Unis et l’Union soviétique se sont en effet mis d’accord sur une capitulation totale et inconditionnelle du gouvernement allemand et de l’OKW sur tous les fronts, n’acceptant des redditions ponctuelles que dans le cadre des engagements (unités déposant les armes et se constituant prisonnières) et non dans le cadre d’un traité. Dönitz réitère ses avances le 6 mai en désignant alors le général Jodl, son chef d’état-major, mais ce dernier essuie le même refus. L’intransigeance d’Eisenhower est en effet implacable depuis le 12 avril 1945, date à laquelle il découvre horrifié les charniers d’Ohrdruf, annexe du camp de concentration de Buchenwald qui vient d’être libéré3.

C’est donc le 7 mai 1945, à h 41, que la reddition de l’armée allemande est signée à Reims dans une salle du Collège technique et moderne (actuel lycée Roosevelt) abritant le Supreme Headquarters Allied Expeditionary Force, par le maréchal allemand Alfred Jodl4, en présence des généraux américains Walter B. Smith et Eisenhower, du général français François Sevez et du général soviétique Sousloparov, les combats devant cesser le 8 mai à 23 h 1. L’acte signé est purement militaire.

Ceci provoque la fureur de Staline qui veut que la capitulation de l’Allemagne soit signée dans sa capitale, à Berlin, où les soldats de l’Armée rouge règnent en maîtres5. Les journalistes occidentaux répandent rapidement la nouvelle de la capitulation, précipitant ainsi les célébrations. Les combats continuent cependant sur le front de l’Est.

L’exigence de Staline est honorée et une nouvelle signature a lieu le 8 mai, dans la nuit du 8 au 9 mai à h 16 heure russe (23 h 16 heure de l’Ouest), dans une villa de Karlshorst, quartier général du maréchal Georgi Joukov dans la banlieue Est de Berlin (aujourd’hui le musée germano-russe Berlin-Karlshorst). Les représentants de l’URSS, de la Grande-Bretagne, de la France et des États-Unis arrivent peu avant minuit. Après que le maréchal Georgi Joukov eut ouvert la cérémonie, les représentants du Haut commandement allemand, dont le maréchal Wilhelm Keitel, sont invités à signer l’acte de capitulation entrant en vigueur à 23 h 1, heure locale6 (heure d’Europe centrale), soit le 9 mai à h 1, heure de Moscou. C’est l’amiral Hans-Georg von Friedeburg et le maréchal Keitel qui signèrent l’acte de capitulation.

La reddition a donc lieu le 9 mai 1945 pour les Soviétiques et les pays est-européens alliés. De ce fait les Soviétiques, puis les Russes et leurs alliés est-européens, commémorent cette capitulation le 9 mai, sous le nom de Jour de la Victoire.

Il faudra cependant attendre la capitulation officielle du Japon le 2 septembre 1945 (« V-J Day », pour « Victory over Japan Day », annoncé le 15 août 1945), lorsque le ministre des Affaires étrangères Mamoru Shigemitsu signe les articles de la reddition des forces japonaises sur le pont de l’USS Missouri dans la baie de Tokyo, pour que la Seconde Guerre mondiale prenne fin.

Merci à celles et ceux d’entre vous qui participeront aux cérémonies dans leurs communes et porteront ainsi bien les couleurs de la Gendarmerie et de l’A.N.A.A.G.A.

SCHLECHT Olivier

Qui sommes-nous ?
L’A.N.A.A.G.A. (Association Nationale des Anciens et Anciennes Gendarmes Auxiliaires) a été créée le 16 septembre 2017.

Le souvenir du temps passé, le devoir de mémoire, pour qu'un jour prochain nous n'oublions pas que les Gendarmes Auxiliaires ont existé et qu'ils ont donné plusieurs mois de leur jeune vie au service de la Nation et du Citoyen.

En contact permanent avec la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale, l’A.N.A.A.G.A. se développe et tisse des liens probants sur l'ensemble du territoire national, en métropole, mais également dans les territoires ultra-marins. Tous, entre 1971 et 1999 (jusqu'au début des années 2002 pour les derniers contingents) avons porté avec fierté l'uniforme de la Gendarmerie, tant en brigade, qu'en PSIG, PGHM, Commandement des Écoles ou encore en Gendarmerie Maritime ou des transports aériens.

Les objectifs de l'A.N.A.A.G.A. sont nombreux :

- Commémoration du cinquantième anniversaire des premiers contingents de G.A en 2021,
- Rendre hommage aux 18 Gendarmes Auxiliaires et Gendarmes Adjoints Volontaires ayant perdu la vie dans l'accomplissement de leurs missions,
- Participation officiellement aux cérémonies militaires et civiles,
- Nouer des liens avec les militaires de l'arme d'active, mais aussi avec les retraités,
- Soutien à nos camarades de l’Arme dans les moments difficiles,
- Et bien d'autres projets en cours d'élaboration (livre, cinquième anniversaire de l’association, participation au PMI de Lourdes)

Compte tenu du développement de l'association, des représentants départementaux (ou représentants régionaux) ont été nommés pour permettre un meilleur maillage du territoire.

Nous nous attachons également à tisser des liens avec les autres associations de la Gendarmerie Nationale ou patriotiques.

Nous sommes particulièrement fiers d’être devenus le partenaire officiel de l’association Gendarmes de Cœur, présidée par Mme Marilyn Lemaire ; ce partenariat s’est traduit par la nomination de Mme Lemaire au sein du Conseil d’Administration de l’ANAAGA, et également par sa nomination au titre d’Ambassadrice du Comité du Souvenir du Colonel Beltrame pour le département du Bas-Rhin.

L’Association Nationale des Anciens et Anciennes Gendarmes Auxiliaires est signataire de la Charte des Associations de la Gendarmerie et membre de l’Entente Gendarmerie.
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En contact permanent avec la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale, l’A.N.A.A.G.A. se développe et tisse des liens probants sur l'ensemble du territoire national, en métropole, mais également dans les territoires ultra-marins. Tous, entre 1971 et 1999 (jusqu'au début des années 2002 pour les derniers contingents) avons porté avec fierté l'uniforme de la Gendarmerie, tant en brigade, qu'en PSIG, PGHM, Commandement des Écoles ou encore en Gendarmerie Maritime ou des transports aériens.

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- Soutien à nos camarades de l’Arme dans les moments difficiles,
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