Comité Directeur : le harcèlement scolaire

Ce fléau pire que la peste en son temps !

L’Education Nationale le définit de la manière suivante : “il s’agit d’une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. A l’école, elle est le fait d’un ou de plusieurs élèves qui se fondent sur le sujet de la différence et sur la stigmatisation de certaines caractéristiques d’une personne qui ne peut se défendre (apparence physique, le sexe, le handicap un centre d’intérêt original etc…). Ce rapport de force et de domination, ainsi que la régularité des agressions dans le temps, participent à l’isolement de la victime”

Bien, une fois que cette définition est posée, quelles sont les moyens prévus pour lutter contre ce fléau ? AUCUN ou très peu ! La mort de Lindsay (13 ans) nous rappelle violement que le harcèlement est une arme mortelle qu’on laisse, malheureusement, proliférer dans les “mains” de jeunes, sans que ces derniers prennent réellement conscience des dégâts que cela peut causer ! Pour les harceleurs, il ne s’agit que d’un jeu, dont les conséquences, décuplées par les réseaux sociaux, sont irrémédiables et souvent fatales.

En France, l’estimation d’élèves harcelés est de 800000 à 1 million (6 à 10% de la population scolaire) ! Ces chiffres sont issus d’un rapport parlementaire (indépendant ?), l’UNESCO estimait en 2019 que 22% des élèves étaient victimes de harcèlement, 3X plus !!! En 2021, 22 enfants se sont donnés la mort suite à du harcèlement ! Plus de 1 par mois !

Le harcèlement est l’affaire de tous ! Nous connaissons tous, dans notre entourage un cas de harcèlement, même s’il ne débouche pas sur un suicide, le harcelé est définitivement atteint au plus profond de son être.

J’entend déjà les réflexions banales et inconscientes de certains : “ah oui mais les parents auraient du le voir”, “c’est la faute de l’éducation”, “c’est normal, il est sensible on peut plus rien dire” etc, etc…. ! Non, les parents ne voient pas toujours la détresse, non l’éducation n’a rien à voir (les pauvres sont les plus harcelés !), et justement il faut faire attention aux mots pour que cela ne deviennent pas des maux irréversibles !

De l’autre côté le harceleur, l’innocent aux mains pleines, lui qui restera dans son école pendant que sa victime devra changer d’établissement,  le harcelé est encore une fois de plus stigmatisé ! heureusement cela est en passe de changer, si au collège le ou les harceleurs doivent changer d’établissement (on déplace le problème, et on s’en lave mes mains), en primaire cela n’était pas le cas mais le deviendra prochainement.

Les peines sont, je trouve, bien légères au vue des conséquences :

  • 3 ans d’emprisonnement et 45000 € d’amende si aucune ITT ou ITT <à 8jours
  • 5 ans d’emprisonnement et 75000 € d’amende si ITT > à 8 jours
  • 10 ans d’emprisonnement  et 150000 € d’amende si le harcelé a tenté de se suicide ou s’il a s’est suicidé

Pour rappel une tentative de meurtre est punie de la réclusion criminelle à perpétuité, comme le meurtre d’ailleurs !

Harceler un élève n’est-il pas en fin de compte une tentative de meurtre ?

Alors me direz vous pourquoi cette parution ? Tout simplement parce l’ANAAGA s’est engagée, au travers du financement du court-métrage “CAÏDAGE” à lutter contre ce fléau ! Nous ne pouvons rester indifférents à ce fléau, nous ne pouvons fermer les yeux sur ces caïds qui “tuent” psychologiquement ou physiquement NOS enfants ! C’est l’affaire de tous ! La lutte contre le harcèlement passe par le RESPECT de l’autre, l’acceptation de ses différences physiques, vestimentaires, sociétales, etc…

En novembre, lors de notre AG nous aurons la soirée du samedi soir pour parler du sujet ! Nous vous proposerons un projet pour participer à la lutte contre le harcèlement scolaire.

Mais en attendant, prenez conscience que le prochain ou la prochaine est peut être votre voisine, votre voisin ou un membre de votre famille !

 

SCHLECHT Olivier

Qui sommes-nous ?
L’A.N.A.A.G.A. (Association Nationale des Anciens et Anciennes Gendarmes Auxiliaires) a été créée le 16 septembre 2017.

Le souvenir du temps passé, le devoir de mémoire, pour qu'un jour prochain nous n'oublions pas que les Gendarmes Auxiliaires ont existé et qu'ils ont donné plusieurs mois de leur jeune vie au service de la Nation et du Citoyen.

En contact permanent avec la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale, l’A.N.A.A.G.A. se développe et tisse des liens probants sur l'ensemble du territoire national, en métropole, mais également dans les territoires ultra-marins. Tous, entre 1971 et 1999 (jusqu'au début des années 2002 pour les derniers contingents) avons porté avec fierté l'uniforme de la Gendarmerie, tant en brigade, qu'en PSIG, PGHM, Commandement des Écoles ou encore en Gendarmerie Maritime ou des transports aériens.

Les objectifs de l'A.N.A.A.G.A. sont nombreux :

- Commémoration du cinquantième anniversaire des premiers contingents de G.A en 2021,
- Rendre hommage aux 18 Gendarmes Auxiliaires et Gendarmes Adjoints Volontaires ayant perdu la vie dans l'accomplissement de leurs missions,
- Participation officiellement aux cérémonies militaires et civiles,
- Nouer des liens avec les militaires de l'arme d'active, mais aussi avec les retraités,
- Soutien à nos camarades de l’Arme dans les moments difficiles,
- Et bien d'autres projets en cours d'élaboration (livre, cinquième anniversaire de l’association, participation au PMI de Lourdes)

Compte tenu du développement de l'association, des représentants départementaux (ou représentants régionaux) ont été nommés pour permettre un meilleur maillage du territoire.

Nous nous attachons également à tisser des liens avec les autres associations de la Gendarmerie Nationale ou patriotiques.

Nous sommes particulièrement fiers d’être devenus le partenaire officiel de l’association Gendarmes de Cœur, présidée par Mme Marilyn Lemaire ; ce partenariat s’est traduit par la nomination de Mme Lemaire au sein du Conseil d’Administration de l’ANAAGA, et également par sa nomination au titre d’Ambassadrice du Comité du Souvenir du Colonel Beltrame pour le département du Bas-Rhin.

L’Association Nationale des Anciens et Anciennes Gendarmes Auxiliaires est signataire de la Charte des Associations de la Gendarmerie et membre de l’Entente Gendarmerie.
Qui sommes-nous ?
L’A.N.A.A.G.A. (Association Nationale des Anciens et Anciennes Gendarmes Auxiliaires) a été créée le 16 septembre 2017.

Le souvenir du temps passé, le devoir de mémoire, pour qu'un jour prochain nous n'oublions pas que les Gendarmes Auxiliaires ont existé et qu'ils ont donné plusieurs mois de leur jeune vie au service de la Nation et du Citoyen.

En contact permanent avec la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale, l’A.N.A.A.G.A. se développe et tisse des liens probants sur l'ensemble du territoire national, en métropole, mais également dans les territoires ultra-marins. Tous, entre 1971 et 1999 (jusqu'au début des années 2002 pour les derniers contingents) avons porté avec fierté l'uniforme de la Gendarmerie, tant en brigade, qu'en PSIG, PGHM, Commandement des Écoles ou encore en Gendarmerie Maritime ou des transports aériens.

Les objectifs de l'A.N.A.A.G.A. sont nombreux :

- Commémoration du cinquantième anniversaire des premiers contingents de G.A en 2021,
- Rendre hommage aux 18 Gendarmes Auxiliaires et Gendarmes Adjoints Volontaires ayant perdu la vie dans l'accomplissement de leurs missions,
- Participation officiellement aux cérémonies militaires et civiles,
- Nouer des liens avec les militaires de l'arme d'active, mais aussi avec les retraités,
- Soutien à nos camarades de l’Arme dans les moments difficiles,
- Et bien d'autres projets en cours d'élaboration (livre, cinquième anniversaire de l’association, participation au PMI de Lourdes)

Compte tenu du développement de l'association, des représentants départementaux (ou représentants régionaux) ont été nommés pour permettre un meilleur maillage du territoire.

Nous nous attachons également à tisser des liens avec les autres associations de la Gendarmerie Nationale ou patriotiques.

Nous sommes particulièrement fiers d’être devenus le partenaire officiel de l’association Gendarmes de Cœur, présidée par Mme Marilyn Lemaire ; ce partenariat s’est traduit par la nomination de Mme Lemaire au sein du Conseil d’Administration de l’ANAAGA, et également par sa nomination au titre d’Ambassadrice du Comité du Souvenir du Colonel Beltrame pour le département du Bas-Rhin.

L’Association Nationale des Anciens et Anciennes Gendarmes Auxiliaires est signataire de la Charte des Associations de la Gendarmerie et membre de l’Entente Gendarmerie.